La capitale des Gaules est aussi la capitale de la gastronomie. Du saucisson truffé au cocon de Lyon, tour d’horizon des spécialités à déguster dans la ville qui a vu naitre le « pape de la cuisine », Paul Bocuse.
Les plus historiques
Quand on pense à Lyon, ce sont les premiers noms qui viennent à l’esprit : la rosette et la quenelle. La rosette, c’est le gros saucisson sec local, à ne pas confondre avec la légion d’honneur. La quenelle (à ne pas confondre avec…), c’est la préparation à base de farine et de semoule, généralement parfumée au brochet bien arrosée de sauce nantua, la béchamel à l’écrevisse. De vrais classiques, auxquels on peut ajouter le génial saucisson truffé et pistaché, le tout aussi gourmand saucisson brioché ou l’andouillette. La charcuterie, au bord du Rhône, c’est important.
Les plus rigolotes
La langue française étant d’une richesse insoupçonnée, certaines spécialités lyonnaises ont des noms qui peuvent faire rire les plus comiques d’entre nous. Entre deux hoquets, on pourra quand même se goinfrer de pet de nonne (des beignets de pâte à chou frite), de Jésus de Lyon (encore un saucisson !) ou même de cervelle de canut. Le nom fait peur, mais ce mélange de fromage frais, d’échalottes et d’herbes fraiches est un vrai délice !
Les plus sucrées
La base d’un dessert Lyonnais ? La praline. L’amande ou noisette enrobée de sucre rose se décline nature, sous forme de tarte ou encore de brioche (la magique praluline). Si ce n’est pas encore assez riche, il faut tenter la bugne, le beignet lyonnais frit à l’huile, ou le cocon de Lyon, petit chocolat enrobée de pâte d’amande ! Et puisque les traditions se réinventent, il faudrait aussi goûter la nouveauté 2018 : la Toque de Lyon, praliné fondant à la fleur de sel enrobée d’or et de chocolat. En forme de toque, donc…
Les plus raffinées
Si la plupart des spécialités lyonnaises ont été inventées au 19e et au 20e siècle dans les bouchons, les bistrots du coin, Les 16 restos étoilés de Lyon ont perfectionné la tradition. Les plus gourmets pourront tenter la soupe aux truffes noires au foie gras et paleron inventée par le pape de la gastronomie Paul Bocuse, à déguster dans son trois étoiles de l’auberge de Pont-Collonges. Et pour la meilleure poularde de Bresse, il faut aller faire un tour chez Georges Blanc, l’autre grande toque locale…