Si les Russes raffolent des blinis et les Américains des pancakes, qu’en est-il des Auvergnats ou des Basques ? En pleine Chandeleur, c’est l’heure de réviser les traditions crêpières régionales.
La plus gourmande : Le bourriol auvergnate
Sorte d’ancêtre du pancake né dans le Cantal, le bourriol est une galette épaisse à base de farine de sarrasin. Parfait pour y glisser toutes sortes de fromages auvergnats (saint-nectaire, cantal, roquefort…) agrémentés de charcuterie locale.
La plus « sans gluten » : le taloa basque
Dodu, fier et copieux, le Taloa a la particularité d’être préparé à base de maïs. Sorte d’étendard du sud ouest, il s’accommode fort bien des spécialités basques : lomo, saucisse au piment d’Espelette ou fromage de brebis.
La plus riche : la ficelle picarde
La « ficelle » est une crêpe roulée autour de jambon et de champignons, puis passée au four dans une sauce à la crème, à l’échalote et aux champignons. Une étrangeté gourmande née à Amiens dans les années 50.
La plus gastronome : la socca niçoise
Galette de farine de pois chiche cuite sur une immense plaque ronde, la socca est l’emblème culinaire de Nice. À déguster en toute simplicité, avec un filet d’huile d’olive et d’herbes de Provence !
La plus classique : la galette bretonne
La reine des crêpes se décline en version salée à la farine de sarrasin et sucrée, à la farine de froment. Dans tous les cas, les meilleures se reconnaissent au croustillant de la pâte et à leur petit goût de beurre au sel de Guérande.
Et aussi
Au détour de pérégrinations en France, il ne faut pas hésiter à goûter la pescajoune dans le Quercy, le michon au comté du Jura ou encore le grapiaux du Morvan à base de pommes de terre.