Jersey la grande sœur, Guernesey la muse de Victor Hugo ou encore Aurigny la sauvage : à deux encablures de la Normandie, ces bouts de terres rayonnent d’un exotisme britannique unique. Découvertes.
Jersey, la grande échappée belle
Au départ de St-Malo, rejoindre Jersey prend 2 h 40 en ferry. C’est largement suffisant pour changer radicalement d’atmosphère. Les visiteurs pourront retracer l’histoire secrète de l’île au Château médiéval de Mont-Orgueil, explorer ses sentiers verdoyants ou se reposer au rythme des vagues, depuis une chambre avec vue sur la mer à l’Hôtel Ambassadeur.
Guernesey, l’Anglaise aux accents français
Ses noms de rues sont français, mais l’atmosphère des pubs et la conduite à gauche reflètent une autre facette de son histoire. Témoins d’un passé houleux entre les deux rives de la Manche, les forts qui bordent la côte ont été positionnés stratégiquement pour résister aux invasions françaises. L’île abrite aussi l’une des plus petites chapelles au monde, ornée de coquillages et de porcelaine. Un havre de douceur atypique où cohabitent dolmens, plages sauvages, cottages et... la maison où Victor Hugo passa plus de 10 ans en exil.
Aurigny, la perle cachée
Troisième plus grande île de l’archipel, mais aussi la plus méconnue, Aurigny étale ses charmes pastel et pittoresques au gré des façades. À découvrir depuis les vieilles rames du métro londonien, qui roulent encore sur l’unique chemin de fer des îles anglo-normandes.
Sercq, le temps retrouvé
Dans la seule terre gouvernée par un seigneur en Europe de l’Ouest, tous les moteurs sont interdits. C’est donc en pleine nature, derrière une calèche ou sur un vélo, que les paysages se révèlent : l’air iodé, les herbes folles, les roches abruptes parsemées de fleurs sauvages. Une expérience tout au ralenti.